LoutreSpadon en Chine

LoutreSpadon en Chine

Février


Huangguoshu (02-25_02-27)

Après un changement de bus à Anshun, encore une heure de plus, conduits par un Lee Van Cleef chinois (il lui ressemble vraiment), est nécessaire afin d'atteindre ce petit bled, tout beau tout neuf mais un peu désert (bon, c'est relatif ). On réserve l'hôtel en face de la gare routière pour s'y pointer dix minutes plus tard: le tarif payé (178 rmb la nuit) est trois fois moins que celui affiché à la gare (510 rmb!), mais vu que les murs se décollent et que le clavier de l'ordinateur (ça c'est pas prévu mais cool) est plein de restes de repas, ça sera suffisant... Ensuite, on se balade en direction des cascades (qui sont le grand intérêt du lieu, classé AAAAA donc 160 rmb l'entrée) et comme on a pas encore pris les tickets, on fait le tour... Dans la mesure où ce n'est pas bien fermé, on rentre sans forcer à la cascade de Doupotang et ça vaut le détour! Quand on ressort (par la grande porte s'il vous plaît), un petit groupe se fait engueuler parce qu'ils resquillent, ce qui les fait rebrousser chemin, mais ne les empêche pas de se faufiler en douce quelques mètres plus loin... De retour, on mange à l'hôtel (Noemie à vraiment trop faim): un Gongbaojiding (assez médiocre), du pak choi (correct) et chaoyeshanyao (spécialité locale, manioc, sympa mais un peu lourd). On digère en montant voir la pagode fraîchement construite sur la colline d'à côté, puis retour pour dodo!

 

Le petit déjeuner nous attend (pas longtemps, l'horaire chinois classique est 7h-9h), alors on fait l'effort de se lever... Puis, on achète les tickets d'entrée (160 rmb pour les deux, car Noemie râle suffisamment pour obtenir le tarif étudiant :-) puis on se demande si ça vaut la peine d'acheter le ticket de transport, mais sachant qu'il y a une cascade assez loin (environ 10 km), on finit par payer (50 rmb par personne). Et c'est un service de taxi (contrainte: être quatre pour remplir la voiture) qui nous amène au point éloigné (3 sites distincts sont compris dans le ticket). Quelques photos résument très bien une belle journée de marche à voir des chutes d'eau et qui se termine au soleil... Et même, au soleil, devant une cascade avec une petite mousse! On repasse par l'hôtel pour un coup de propre, puis dîner chez les musulmans (Noemie est un peu déçue car elle a commandé du riz avec champignons, mais le serveur n'a pas bien écouté, et elle se retrouve avec un riz et patates... Tant pis, trop faim) avant d'aller roupiller dans une chambre congélateur...

 

Petit déjeuner moyennement entraînant suivi du bouclage de sacs. Ensuite, on marche jusqu'à Shizoutai, dit le village de pierre. L'endroit "scénique" est en fait un pont au milieu de nulle part, mais les villages environnants sont jolis, en bord de rivière, et ressemblent aux vieux villages de France plutôt qu'à ceux de Chine. C'est aussi l'occasion de se promener dans les champs de colza (même si les chemins sont pas toujours évidents) et vu qu'il fait beau, c'est sympa. En revenant à Huangguoshu, Noemie prend un riz aux courgettes (et râle car les musulmans de Chine aiment beaucoup les poivrons) puis on prend le bus pour retourner à Anshun. On prend les tickets à la gare d'Anshun, et comme il reste plus de quatre heures avant le départ, on laisse nos bagages à la "consigne" (un petit restaurant qui nous les garde pour 10 rmb). On visite un peu la ville: la pagode blanche (pas terrible) et le parc (en construction, mais presque fini, donc joli, grand et gratuit). On prend un stock de ravioli en tout genre (frits, vapeur fourré écrevisse, etc), un jus de coco et quelques bières car on a sept heures et quelques (sans compter le petit retard) dans un train de nuit (avec couchettes :-) pour...

 

After a coach switch in Anshun, and a one hour ride (our driver looks like Lee Van Cleef, chinese version), we reach this brand new flashy dumphole. We book in the hotel opposite of the station, and get there only ten minutes later: the rate we prepaid online (178 rmb per night) is a third of the rate shown in the station (510 rmb per night), but, since walls are falling apart, and the computer (nice surprise) keyboard is full of meal remains, it's enough... We then head to the waterfalls (main and only attraction around here, ranked AAAAA, which is why the entrance costs 160 rmb), and since we didn't buy tickets yet, we avoid the front entrance... And it's best, cause the place ain't that will fenced, so without climbing, we find a way round to get in and see the magnificent Doupotang waterfall (it was really worth walking a bit longer). When we get out, a few persons are being yelled at because they try to enter the same way we did... But that doesn't stop from successfully entering fraudulently a few meters further on... Back to the town centre, we eat at the hotel's restaurant (Noemie is really starving): a Gongbaojiding (mediocre), some pak choi (ok), and chaoyeshanyao (local specialty, manioc, nice but a bit heavy). For digestion, we walk up the neighbouring hill where stands a brand new pagoda, then go to bed.

 

Breakfast awaits (not for long, 7 to 9am, typical chinese schedule), so we make the effort to get up... Then, buy our tickets (half-price, as Noemie bargains hard to get the student rate :-) then wonder if it's worth buying the transport ticket, but knowing there is a waterfall quite far (something like 10 km away), we choose to purchase (50 rmb per person). It's a taxi service (so there must be four persons, no less, to fill up the car) and it first brings us to the most far point of interest (three distinct sites are included in the ticket). A few photos will sum up a nice walking day by the waterfalls, which ends bathing in the sun with a cold beer :-) A quick shower, before dinner at the muslims' (Noemie ain't too happy cause she ordered rice with mushrooms, but, as the waiter didn't really listen, she gets rice with potatoes...), before going to bed in our frozen room.

 

First, breakfast, then, packing, then, walk to Shizoutai, the Stone Village. The scenic area is free, but since it's only a bridge on the middle of nowhere, it's pretty normal. However though, the surrounding villages are quite pretty, with stone built houses (it resembles south of France), and, with the colza fields blossoming, it's very enchanting, even if paths are not very well indicated. Back to the centre of Huangguoshu, Noemie buy a rice with zucchini (and grumbles because the Hui do love capsicum a lot) before getting on the bus Anshun. In Anshun, we buy our train tickets and, as we have to wait four hours, leave our luggages at the "locker room" (a small restaurant where they'll keep our stuff for 10 rmb). We tour a bit around town: a white pagoda on its hill (mezzo) and the park (under construction, but almost finished, hence nice, big and free). We buy a load of dumplings (fried, steamed, crayfish...), a coconut juice and some beer since we have seven hours (plus a bit of delay) to spend in the train (with couchettes :-) in order to reach...


18/03/2016
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Duyun (02-24_02-25)

Nous voici donc bien arrivés dans le Guizhou (la province riche). La gare de Gaotié est plutôt loin de la ville (à l'image des gares TGV françaises), on prend un bus (un peu au hasard) bondé qui nous amène à la gare routière. Là, on prend un hôtel, plutôt chic (198 rmb la nuit), puis un bol de nouilles, une petite marche digestive (qui permet de constater que c'est plus petit que Changsha :-) et dodo!

 

Le petit déjeuner est inclus donc on se lève presque tôt. Le buffet n'est pas aussi somptueux qu'à Tongling, ni aussi fourni qu'à Wuxi mais permet tout de même de bien démarrer la journée. On se rend d'abord à la gare routière, et l'option bus semble bien pour le prochain trajet. Ensuite, on va à la rue piétonne, qui est pavée et avec des maisons à l'ancienne, puis sur le bord de la rivière, car Duyun est appelée la ville aux mille ponts... C'est un peu surfait, et beaucoup de choses sont en construction. Mais, il y a une petite île au centre où ont été construits des jolis bâtiments en bois, l'un exposant des photos des festivités de la nouvelle année et un autre une sorte de mini-musée sur les minorités ethniques (48 différentes vivent dans le Guizhou). Il faut cependant préciser que cette île abritait un quartier résidentiel qui a été entièrement rasé (qu'est-il advenu de ses habitants? Aucune information) et que c'est pour l'instant gratuit (mais ça risque de ne pas durer). On retourne vers la rue piétonne (en passant par un marché, peu intéressant si ce n'est les dizaines de femmes attablées à leur machine à coudre (d'un style ancien) attendant le chaland) et on entre dans un bâtiment, pensant que c'est un musée mais le garde de l'entrée nous indique que cela n'a jamais ouvert depuis qu'il y travaille... Mine de rien, cela fait déjà plus de six heures qu'on marche (et il ne fait pas bien chaud) alors c'est retour à l'hôtel. Puis, on va se poser dans un café (de luxe, gros canapés et bière à 15 rmb) pour remplir nos obligations professionnelles, tâche longue et rébarbative... En guise de récompense, nouilles au tofu et riz sauté aux champignons et poulet. Ensuite, on refait plus ou moins la même promenade que la journée, les illuminations nocturnes changeant beaucoup l'ambiance des lieux. Ensuite, on rentre (un petit paquet de jiaozi pour nourrir l'obèse) pour tenter de se coucher tôt...

 

Encore un réveil matinal (c'est moins motivant quand le buffet n'est pas top), Beni y allant tôt pour faire des provisions de baozi, Noemie, un peu plus tard pour manger un zhou avant de se rendre à la gare routière pour quatre heures de bus pour nous amener à...

 

We now reached Guizhou (means the wealthy province). The Gaotié train station is far from the city (about 20 km), so we get on a crowded out bus to the coach station. There, we choose an hotel (a posh one costing 198 rmb per night), before eating some noodles and walking, stumbling upon river (as the city is way smaller than Changsha :-)

 

Breakfast is included forcing us to get early (more or less, from 7 to 9am). The buffet is a bit disappointing, as it's not as sumptuous as in Tongling, and not as plentiful as in Wuxi, but it still is decent. We first go to the station, and coach seems ok for the next trip. We go to the pedestrian street, paved and bordered with ancient houses, then to the river as Duyun is called the thousand bridges city. It's a bit pompous, and a lot of buildings are under construction. But, there's a small island in the center where nice wooden buildings have been built, one of them shelters a photo exhibition about new year's events, and another, a tiny museum about minorities (48 different ethnic groups live in Guizhou). We must say two things: the islet used to shelter a residential area but it has all been rased (what happened to the inhabitants? No info is given) and for now it's free (but it's probably not going to last). Heading back to pedestrian street, we pass through a market, where dozen of middle-aged women, with their old-fashioned sewing machines,await customers. We then enter a building, thinking it's the minorities' museum, but the guard at the entrance informs us that the museum has never opened since he works there... We've been now walking for six hours, and the temperature is quite cold, so we go take a break at the hotel. Then, we go in a café (a classy one with big comfy sofas and beer costing 15 rmb for a small bottle) to fulfill our unemployment duties, long and dull task... As a reward, tofu with noodles, and mushroom chicken with crispy rice. Afterwards, we do, more or less, the same stroll as before, but since night has fallen, lightings change the atmosphere. Then, we walk back to the hotel (buying some dumplings on the way to feed the fat dude) on order to try to go to bed early...

 

Another early alarm (motivation is fading when buffet is not that grand), Beni goes there early, to stockpile baozi, and Noemie a bit later, just to eat a zhou. Then, coach for four hours to reach...


15/03/2016
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Sanjiang (02-22_02-23)

De la gare routière à l'hôtel, c'est rapide (malgré un tour de pâté gratuit) et on n'est pas trop déçus par la chambre (c'est un endroit chic qui a déjà bien vieilli, pour 110 rmb la nuit, c'est normal?). Une promenade apéritive nous permet de voir l'imposant pont de la pluie et du vent (fengyuqiao, construction caractéristique de l'ethnie Dong qui peuple la région). On dîne (poisson au piment, patates, légumes verts et riz), puis on va à la tour du tambour (gulou, l'autre spécialité Dong, des bons architectes car ni leurs ponts, ni leurs tours n'ont de clous), avant de vite rentrer vu qu'il commence à pleuvoir fort...

 

Le matin suivant, le réveil est difficile (8h30), surtout pour le gros plein de weijing de Beni. On achète deux bols de raviolis (moyens) et un zhou (extraordinaire) avant de monter dans le bus pour le secteur de Chengyang. C'est un ensemble de huit villages plutôt paisibles, où fengyuqiao et gulou sont nombreux. On en fait longuement le tour, (s'arrêtant pour un nuomi (riz gluant) bourré de weijing (donc très somnifère)) allant même jusqu'au village le plus reculé (où un pépé apprend à Noemie le bonjour local: yan lai), et on revient juste à temps au village central pour le petit spectacle de danse folklorique Dong (avec musique et costumes). Puis, on remarche un peu pour attendre le bus (avantage ou inconvénient, c'est possible d'arrêter le bus presque n'importe où), et ce dernier se fait un peu désirer... Revenus à Sanjiang, on regarde pour les bus, on cherche du gingembre à boire, Noemie trompe sa faim avec un naicha à la datte et on rentre se laver. Ensuite, on tente d'aller manger dans la rue du thé huileux (spécialité locale) mais tout est fermé (il y a des feux d'artifice vers la gulou, y aurait-il un rapport? Oui, encore un festival...), alors on va manger chez les musulmans. On mange des pâtes au mouton avant de se balader vers la gulou (où l'on voit des Dong jouer du tuyau de bambou, le lusheng, pour le festival), et de manger une part de tiramisu (fort mauvais: la génoise est bonne mais sèche et la crème à le goût et la consistance d'un marshmallow...). Et après, c'est l'heure de rentrer pour planifier, boucler et ronfler :-)

 

De bon matin (10h00 :-), on va enfin manger un thé huileux (non sans peine, la plupart des commerces sont fermés): il s'agit de riz et maïs soufflés, cacahuètes et fayots sur lesquels on verse du thé épais. C'est bon, peut-être un peu lourd... Ensuite, direction la gare routière pour une, ah non, en fait trois heures de trajet jusqu'à Congjiang, changement de bus, encore une heure de route pour Luoxiang, où loin a trois heures d'attente pour le Gaotié, qui en une heure permet d'atteindre...

 

The coach station is very close to the hotel (even with an unnecessary detour), and we're not disappointed by the room (it's an aged posh place, for 110 rmb per night, it is fair). To open up our stomachs, we walk to the massive bridge of wind and rain (fengyuqiao, which is a characteristic building of the Dong minority living in the area). We have dinner (fish with chilies, green veggies, potatoes minced, and rice), before going to the drum tower (gulou, the other characteristic building of the Dong, who are very gifted for architecture since neither their bridges nor towers are built with nails). Then, we quickly go back to the hotel, as it starts raining...

 

Next morning, 8.30 alarm to wake up, but piggy Beni has trouble getting up, probably because he's full of weijing. We buy two portions of dumplings (so-so) and a zhou (the best we had so far) before getting on the bus to Chengyang area. It's a group of eight peaceful villages, where there are many fengyuqiao and gulou. We take the long way round (stopping on the way for some weijing loaded nuomi (glutinous rice)) to visit almost all of them (we even go to the most far, where a grandpa teaches Noemie how to say hello in the local dialect: yan lai), and get back in the central one just in time to enjoy the folk dance show (music and traditional outfits). Then, we stroll a bit to get to the bus stop (there is no stop as a matter of fact, you can stop the bus almost anywhere, you just have to know its route) but it takes quite a while for the bus to arrive... Once back in Sanjiang, we check for the buses for tomorrow, seek some ginger soup, Noemie sips a date naicha, before we go take a shower. Afterwards, we go to oil tea street (oil tea is a local specialty), but everything is closed (fireworks are shot near the gulou, would that be a coincidence? Yes, it's another festival...), so we end up in a Muslim restaurant. We eat mutton pasta, before going to the gulou (where Dong people are playing lusheng, a bamboo pipe instrument, for the festival), and then eating a tiramisu (rather yucky: the sponge part is good though very dry and the creamy part tastes like marshmallow). After that, it's already time for planning, packing and sleeping :-)

 

Early in the morning (10am :-), we go eat an oil tea (not that easy as many places are still closed): it consists of popped rice and corn, with peanuts and beans on which you can pour a thick tea. It's tasty but a bit heavy... Then, bus for one hour, huh, nope, three hours to reach Congjiang, plus another hour to get to Luoxiang, where we wait three more hours for a Gaotié, which brings (one more hour) us in...


15/03/2016
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Ping'an (02-20_02-21)

La route est sinueuse, le paysage montagneux et le tourisme bien organisé... Après deux minutes dans le minivan, une receveuse monte et propose les tickets d'entrée pour les villages (eh oui, toujours et encore payant, 100 rmb chaque entrée, encore une fois, on ne paiera que demi-tarif :-). Une fois rendus au village, des mamies (60 ans minimum) nous proposent leurs services pour monter nos bagages, et vu qu'on refuse, il y en a même une qui nous suit au cas où... On se trouve un joli petit hôtel au centre, tout en bois (sauf la salle de bains) puis on va se promener. La renommée de ce secteur, nommé Longji (le dos du dragon), vient de ses rizières en terrasse et il faut avouer que c'est de toute beauté... Excepté pour le haut-parleur caché dans un arbre qui débite en boucle des infos inintéressantes (l'aéroport le plus proche est à... Machin, truc et bidule ont visité cet endroit...) et qui gâche un peu le plaisir du calme de la montagne. Ensuite, un petit aller-retour au bas du village pour vérifier les horaires de bus, puis resto (boeuf cacahuètes, légumes verts, et courge sautée). Noemie y testé l'alcool de baie local, un peu floral et amer, qui lui met un petit coup dans le nez :-) En traversant le village, on apprécie le calme qui y règne (à part les enfants qui jouent, et les poules qui caquètent en liberté, aucun bruit), et quand on arrive à l'hôtel, la salle est pleine à craquer (il doit y avoir la moitié du village... Et dire qu'on avait presque des scrupules à ne pas dîner là). Ça rigole beaucoup et ça mange du Huoguo (chauffé au feu de bois dans un hôtel presque tout en bois...) jusqu'à au tard, ce qui ne nous empêche pas de nous endormir.

 

On profite de paresser un peu au lit, car la chambre est lumineuse et avec vue panoramique sur les rizières, et il n'y a presque pas de bruit... On déjeune solidement (oeufs brouillés avec feuilles vertes, champignons sautés, mantou et riz) puis on fait une belle balade dans les rizières. On se demande ou est passé le cochon qu'on a caressé la veille (est-ce le tas de viande en train d'être débité?) avant de reprendre un minivan qui nous ramène à la route principale, puis à la ville suivante, d'où l'on prend un autre bus pour...

 

Winding road, mountainous landscape and well organised tourism... Right after we got on the minivan, a collector gets on to propose tickets for the villages (which have a blockade entrance to ensure everybody pays the 100 rmb fee... Half-price again for us, those student cards are really useful). Once on top, some grannies (60 years old at least) propose to carry our luggages to the village (a km away) but we refuse, and one of them is even following us (probably thinking we might change our minds). We find a nice hotel, all carved out of wood (except for the bathroom) then go out for a stroll. The area, called Longji, is famous for its rice paddies, and we have to admit it is truly beautiful... Except for the speaker, hidden in a tree, relentlessly giving useless information (the nearest airport is... Mr X, Y and Z have visited the place...), and therefore, spoiling the pleasure of mountain's quietness. Then, a quick back and forth walk to the entrance, to check bus schedule. For dinner, we have beef with peanuts, green veggies, and pumpkin, plus Noemie tries the local berry alcohol, sweet and sour, and ends up a bit tipsy :-) While walking through the village, we appreciate its quietness (besides kids playing and chicken chuckling, there is no noise), though when we reach our hotel, the main hall is crowded out (there must be like half of the villagers... And we almost felt guilty not staying for dinner). People are having fun and eating Huoguo (wood fire heated in a wooden hotel...) until late in the evening, which doesn't stop us from falling asleep.

 

We laze a little on need, since the room is bathed in bright daylight, has panoramic view on the rice paddies, and calm as can be... We then have a big breakfast (scrambled eggs with green leaves, sautéed mushrooms, mantou and rice) in order to hike properly in the paddies. We wonder where the pig we rubbed the day before has gone (would that be the pile of meat being chopped?) before taking the minivan back to the main road, where we take a bus to the next town, then another bus, destination...


15/03/2016
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Guilin (02-15_02-20)

Il est presque 23h quand on arrive à Guilin, classé 2ème (derrière Beijing seulement) dans le top 10 des destinations chinoises. Autrement dit, on ne voit pas grand-chose à part les bandes de jeunes qui font la fête et on va à notre guest house, dont le sol est en béton, mais qui est très propre avec une salle de bains toute neuve et plutôt haut de gamme. Et c'est parti pour une grosse nuit!

 

Le réveil est pas très matinal, surtout pour Beni qui a toussé toute la nuit et à le pif bien bouché... Il est déjà midi passé quand on décolle, et à peine rendus à la rivière (100 m de la porte de l'hôtel), un gars nous baratine, en mélangeant chinois et anglais, pour tenter de nous vendre une croisière sur la rivière Li. Ça nous intéresse pas trop (ses tarifs sont plus élevés que ceux proposés par notre guest house) et Noemie lui demande plutôt ou manger un pijiu yu (poisson à la bière, spécialité locale) et il nous amène à un resto de Macao (ou c'est cher et où il n'y a rien de local...). Une fois débarrassés de ce gentil crampon, on va déjeuner un bol de nouilles (très bonnes, mais garniture moyenne) puis on tombe sur un lac avec les pagodes de la lune et du soleil, qu'on ne visite pas (c'est 45 rmb et il n'y a pas vraiment de vue). Ensuite, on va gentiment à la colline de la trompe de l'éléphant (petite soeur d'Etretat, à laquelle elle est jumelée et plutôt ressemblante) mais on est pas d'accord de payer 75 rmb pour visiter un site créé par la nature (surtout quand on sait que les locaux touchent au grand maximum 10% du prix d'entrée, le reste étant échu aux "bonnes oeuvres" du parti). D'ailleurs, ils ont bien plantés des palmiers pour qu'il soit impossible de voir l'arche enjambant l'eau sans casquer. Alors, on choisit d'essayer de faire le tour, et en chemin, on aperçoit un piton surmonté d'une pagode et une colline formant une arche (mais pas sur la rivière) au loin... Qu'on rejoint en suivant la Li. On monte sur le piton nommé Tashan (colline de la pagode), qui nous rappelle certaines vias ferratas andalouses, Beni en profite pour grimpouiller et Noemie fait connaissance avec trois jeunes. C'est une bonne opportunité pour leur demander quels sites ils recommandent, pour des radins de notre espèce ;-). A la descente, la nuit tombe mais on tente quand même d'aller à la "bouche" de la colline d'en face, dite du beau clair de lune, mais, à force de chemins barrés, on arrive au sommet. Ça change de gravir des endroits à la seule lumière de la lune, et ça fait plaisir d'en profiter gratuitement. Ensuite, on marche un bon bout pour reprendre un bus et, vers notre hôtel, il y a un petit dédale de rues de kiosques-restaurants. Noemie y prend un demi ananas rempli de riz aux légumes, et Beni, un petit chaudron de nouilles de riz. Ces dernières sont si savoureuses que Noemie en prend également, ce qui n'est pas vraiment dans ses habitudes... Puis, on rentre se coucher...

 

Et c'est toujours aussi tôt qu'on commence notre journée car il est plus de onze heures quand on sort, prendre un zhou et un mantou sur le chemin du parc aux sept étoiles. C'est une des grandes attractions de Guilin, alors forcément, c'est pas gratuit, mais grâce à nos cartes d'étudiants, on ne paie que moitié prix (37.5 rmb par personne). C'est encore une fois un parc de collines karstiques, ce qui nous plaît sera l'inévitable colline du chameau et les singes qui pullulent dans la forêt (les chinois leurs jettent n'importe quoi à manger, histoire de les filmer de près, ça doit jouer sur la reproduction de la population). Il y a aussi un petit accrobranche (en moyenne 50 rmb par parcours...), un mini site d'escalade (60 rmb) où des prises et même une échelle on été rajoutées sur la paroi, et un zoo (70 rmb). Puis on revient gentiment à l'hôtel pour une lessive ou deux et une nouvelle galère d'ordinateur (se connecter à sa boîte mail est une gageure). Après cette considérable perte de temps, le dîner est tout à fait local: indien :-P Le masala chai est minuscule et trop sucré mais les nans et les plats sont bons. Pour la promenade digestive, on fait court mais on découvre un endroit où l'on peut apercevoir la trompe de l'éléphant gratuitement! On rentre ensuite car on a trouvé de la lecture: des guides sur la Chine!

 

Le lendemain, réveil matinal (7h) car on a réservé une croisière en bateau-bambou! Petite douche, petite course pour acheter deux-trois baozi et du zhou à la courge (bien chaud, au boulgour, miam!), et petit voyage (1h30, tout de même, ponctué du discours en chinois puis en anglais du guide) en bus pour rejoindre le quai de départ. Quand on y est, le guide nous donne les tickets, puis décampe... Les bateaux sont à quatre places, et les filles qui répartissent sont très mal organisées, on poireaute donc un bon moment avant d'avoir un jeune couple pour compléter le notre. Mais ensuite, on a droit a une heure de vogue au milieu d'un paysage magnifique! Au débarcadère, le relais est assuré par des voiturettes (style caddie de golf, version 10 places), la première nous dépose au lieu qui a été choisi pour les coupures de 20 yuans, et la seconde nous jette (le chauffeur n'a pas l'intention de se taper les bouchons...) devant Xinping, c'est à dire à l'autre bout du village où le bus doit nous récupérer. On doit donc se dépêcher, sans parler du guide qui nous harcèle par téléphone, de traverser un village qu'on ne connaît pas pour trouver le parking à bus où tous les autres passagers nous attendent déjà (ça nous a vraiment pris du temps la répartition bateau). Une heure plus tard, soit a déjà 13h, on est à Yangshuo ou l'on loue des vélos (dites cette phrase vite ;-). Cela va nous permettre de faire une très belle balade car beaucoup de chemins sont aménagés et permettent de profiter du paysage au calme. En cours de route, on mange un pijiu yu (le plat local, poisson à la bière) en terrasse, au soleil (qui nous accompagne tout au long de cette journée). Vers 18h, on rend les vélos (sans trop de regrets, la circulation enlève tout le plaisir), et on fait le tour de la ville, qui ressemble à beaucoup d'autres villes touristiques (mêmes étals, produits pas vraiment locaux) alors on s'en retourne par bus (avec de nombreux stops) à Guilin. Et en comptant le temps d'acheter des fruits, il est déjà tard pour manger... Mais, le restaurant (un peu chic, en face des pagodes de la lune et du soleil) nous accepte sans problème, et on y dîne copieusement (raviolis végétariens grillés, riz cuit en bambou, chou mi-cuit à l'ail, et viande avec mantou bruns) pour se coucher avec plein de rêves :-D

 

Qu'avez-vous fait en Chine? On a dormi, marché, et cherché à manger... A nouveau, on décolle à midi, pour prendre des chao niangao (lamelles de gâteau de riz gluant à la sauce pimentée) et les manger au bord de l'eau. Puis, marche le long de la rivière pour atteindre le village des minorités... Qui a fait faillite depuis quelques années (on s'est basé sur une carte de Guilin vieille de presque 10 ans, ça change bien vite ce pays). Un petit détour par le supermarché (on est toujours à la recherche de soupe de gingembre de qualité et de mouchoirs). On continue notre marche en direction de la colline de Shuita (qui peut signifier loutre, mais en l'occurrence pagode de l'eau, d'où petite déception), mais en y arrivant on voit que celle-ci est dotée d'une antenne télé, et on renonce donc à l'ascension. On se rend à la colline de Diecai, qui est en fait un bien joli ensemble de quatre collines, et on profite du "toboggan de la chance", et de la nuit tombante sur le village Song en face (reconstitution en bois, plutôt rare). On repasse par l'hôtel pour une petite lessive, puis on sort chercher un resto où dîner. Le quartier de notre hôtel semble désormais moyen (trop touristique, peu fiable pour l'hygiène), alors on tente le secteur des 4 lacs, mais il n'y a aucun restaurant.. Et en se redirigeant vers nos pénates, on tombe sur une ruelle ou le choix abonde. On s'arrête à un endroit qui propose le repas en seau, riz à volonté, curry pour Noemie, et porc caramélisé et bambou mariné pour Beni (qui est un goinfre, et qui reprend deux nans chez l'indien après). Ensuite, retour et dodo!

 

Toujours de bon matin, on commande deux douhua, au taro (sans sucre, le cuisinier s'exclame ça n'a pas de goût comme ça!) pour Beni, à la mangue et aux billes de tapioca pour Noemie (aussi sans sucre, le cuisinier se répète...). Une fois engloutis, Noemie confirme au cuistot que c'était très bien comme ça, mais il ne comprend pas, pour lui, le sucre, c'est le goût... Ensuite, on marche jusqu'à la poste, avec un arrêt baozi (faut compléter le petit déjeuner). Envoyer un colis, c'est une opération plutôt longue, il faut d'abord que la postière vérifie et scanne le contenu, puis on peut emballer dans un carton, et remplir le bordereau d'envoi (c'est pas vraiment une opération rapide), le faire valider et enfin payer. Entre l'entrée et l'obtention du reçu s'est passé plus d'une heure et demie, mais ça nous enlève 4 kg d'habits d'hiver pour la suite. Puis, on va en bus à la grotte des roseaux chantants. C'est une grotte plutôt immense, avec des concrétions de stalagmites / stalactites assez incroyables, le tout illuminé de mille feux. C'est tout de même bien décevant car la visite est guidée, mais c'est une illustration des nombreux panneaux ("ici vous voyez le lion, là, les arbres de la jungle" dans la cavité nommée le lion regardant la jungle), il y a un film décevant projeté en fin de parcours (ils ont privilégié les infos comme qui a visité la grotte plutôt que comment elle s'est formée... Plus un supplément danse classique sans aucun rapport), la surabondance de pitons alors que le sol à été aménagé est étrange (Noemie remarque un curieux bloc fendu qui ressemble à du sagex peint, contrefaçon?), et c'est plutôt onéreux (120 rmb par entrée, donc encore une fois merci la carte d'étudiant, 60 rmb pour nous). On ressort donc avec une sensation d'escroquerie grotesque dont on se débarrasse par une promenade. Par contre, le temps de retourner au centre, de faire une petite pause à l'hôtel, c'est déjà bien l'heure de dîner (ne jamais oublier qu'après 22h, ça devient compliqué), on prend des pâtes (pour changer) et on appellera ça une journée!

 

Le lendemain, réveil un peu plus tôt, mais le départ est considérablement retardé par quelques petits soucis de plomberie (on a hérité d'une chambre avec une chasse d'eau pas au top...). On se rend à la petite station de bus, Noemie attrape au vol deux plats à l'emporter, et on est les seuls passagers au départ du bus. Mais ça ne dure pas, à peine sorti du parking, le bus s'arrête (premier arrêt en face de la gare, faut le faire!) pour prendre d'autres passagers. Deux heures de bus (avec un Jackie Chan en fond sonore) ça donne l'occasion de lire, et Beni trouve, dans le livre prêté par sa grand-mère, le nom savant du douhua: le velouté de fromage au soya (qu'on a appelé tofu soyeux, ça nous semblait correct). Ensuite, on descend et un minivan nous attendait pour partir à...

 

It's almost 11pm when we reach Guilin, which is number 2 (2nd only to Beijing) in the top ten of chinese destinations. This means we don't see much of it, apart from youngsters partying and our guest house's room (floor is concrete,but it's clean and the bathroom is of high standard and brand new). Nonetheless, we will enjoy a long night :-)

 

Waking up late, especially Beni as he coughed all night and has his nostrils clogged, we get out after noon. By the riverside (a mere 100m from the hotel), a guy blabbers, mixing English and Chinese, tries to sell us a cruise on the Li river (not appealing as the rates proposed by our guest house are cheaper). Noemie asks him where to eat a pijiu yu (local dish, fish cooked in beer) but he takes us to a Macao restaurant (expensive and not local at all). Once we get rid of this sympathetic burden, we grab some cheap noodles (tasty, only the garnish is so-so), then stumble across the moon and sun pagodas (which we don't visit, as you can't go up and it's 45 rmb to get in). We then go to the elephant trunk hill (the place is twinned with Etretat, as it resembles in a smaller size) but we have trouble seeing it, because we're not keen on paying the entrance fee of 75 rmb per person to see what nature has created (moreover, local people get something like 10% of the fee, the rest being given to the party). They even planted palm trees in order to make it impossible to view the arch without paying. Therefore, we try to go around, and doing so, we spot a pagoda standing on a rocky piton and another arch (this one ain't on the river), so we follow the river to get there. We go up the piton named Tashan (pagoda hill), which reminds us iron paths in andalusia, and Beni feels like doing a bit of climbing, while Noemie gets to talk with three young locals. It's an opportunity for us, cheapskates, to ask them which places they recommend. It's already dusk when we go down Tashan, but we try to go to the arch we spotted as it's very close. Though, since a lot of paths are blocked (by rocks or by man-made walls), we end up on the top of the hill, called bright moonlight hill. It's quite enjoyable as the ascension is free, and as there's only the moonlight accompanying us. We walk (a long way) back, and close to the hotel, find a little labyrinth of stalls-restaurants. Noemie buys a rice-filled pineapple, while Beni takes a small cauldron of rice noodles, which are so tasty that Noemie eats one as well (2nd helping? Not of her usual habits...), and the we go to bed.

 

We start the day just a bit earlier than the day before, as it's past 11am, when we grab a zhou and a mantou on the way to the seven star park. It's one of the major sites in Guilin, hence not cheap, but thanks to our student cards, we pay half-price (37.5 rmb per person). Once again, it's a karst peaks park, we enjoy the unmissable camel hill, and the numerous monkeys that abound in the forest (chinese are throwing whatever to eat, so they can have a close picture... Must have a strong impact on their population). There's also a forest adventure park (average of 50 rmb per trail...), a small climbing site (60 rmb) where scales and holds have been added to the rock wall, and a zoo (70 rmb). We then go back to the hotel to do some laundry, and to struggle with computers (as trying to connect to a mailbox is is foolish unless done with your phone). After losing time and temper, dinner is very local, as we eat Indian food :-P Masala chai is bloody expensive and with way too much sugar, but nans and dishes are good. We stroll a bit for digestive matters, and discover a place to see the elephant trunk for free. Then back to the hotel, because we find some good books to read: China guides!

 

Next morning, we get up early (7am), as we've booked a bamboo-boat cruise! Quick shower, quick run to grab a few baozi and pumpkin zhou (hot, with bulgur, yummy), and quick bus ride (well, 1h30, with the guide's speech, on chinese then in english) to reach departure pier. The guide gives us the tickets, then scrams... Boats have for seats, but the girls in charge of filling them are messy, which is why we wait quite a lot before a young couple shows to fill up our boat. The cruise lasts only one hour, but the landscape is magnificent! At landing stage, caddies (10 seats golf style carts) take over for transportation: the first one drops us at the place we can see the exact location that has been chosen for the 20 yuan bill, and the second throws us out (as the driver has no intention of getting stuck in the traffic jam) in front of Xinping, and the rendezvous place with the guide happens to be on the other side of this village. That means we have to hurry, plus the guide is hassling is by phone, to cross a village we don't know just to find a parking lot, where the bus (and all the other passengers as boat distribution really slowed us down) is waiting. We reach Yangshuo at 1pm, and rent bikes, that will allow us to enjoy the countryside, especially since a lot of paths have been arranged for strolling. We ride in the sun, stopping along to eat a pijiu yu on a sunbathed terrace. Around 6pm, we return the bikes (no regrets, riding in the middle of the town traffic is awful) then walk around the town, but it's not that interesting (same stalls and same not local stuff as in any touristic city), so we go back to Guilin by bus (takes about two hours, because of the numerous stops). When we arrive, it's already a bit late, a lot of places are closing, but we find a restaurant (a classy one with view on the moon and sun pagodas) to have a copious dinner: grilled vegetarian ravioli, steamed cabbage with garlic, bamboo rice, and meat with brown mantou) in order to go to bed with a happy belly :-)

 

What did you do in China? We overslept, walked too much, and seeked decent places to eat... Once again, it's midday when we buy chao niangao (slices of glutinous rice cake topped with spicy sauce) and eat them by the river. We then walk along the river to the minorities' village... Which is now permanently closed, due to bankruptcy a few years ago (we relied on a map that is only ten years old, China is sure evolving fast...). We stop by the Walmart (always looking for quality ginger soup and tissues), and walk to Shuita hill, believing it meant otter hill, but, when reaching it, we're disappointed to learn it only means water hill. Moreover, it's in an ugly neighbourhood and had a TV antenna on top. It's enough to discourage us to climb it. Instead, we go to Diecai hill park, as a matter of fact, composed of four hills which we climb. We take the opportunity to test the "Lucky Slide", and enjoy nightfall on the Song village (a reconstruction made of wood, which is quite rare). A little break at the hotel for some more laundry, then stroll for dinner. The hotel neighbourhood doesn't appeal to us anymore (too much tourists and not reliable for hygiene matters), so we try the four lakes' area but there aren't many places open there... Heading back, we stumble across a small alley with lots of open restaurants. We eat a bucket meal, all you can eat rice, topped with curry for Noemie, and caramelised pork and pickled bamboo for Beni (but he's such a glutton, he takes two nans at the Indian place later on). Then back to the hotel to sleep.

 

Early as usual, we order two douhua, without sugar (the cook is dazzled, takes a long time for him to accept not putting sugar...), with taro for Beni, and mango and tapioca pearls for Noemie. Once we're done, Noemie tells the cook it was very good, but he doesn't believe her, as to him, sugar means taste... Then, we walk to the post office, stopping on the way to eat some baozi (in order to complete breakfast). Sending a package is quite long, as the post clerk has to check and scan all the items that will go in, then you wrap that up, then you have to fill the slip (this one is complicated), the clerk validates the slip, and finally you pay. It took more than an hour and a half, but it's going to be four kilos (winter clothes) off our bags for the rest of the trip. We then go, by bus, to the cave of the chanting reeds, which is a huge grotto with incredibly massive stalactites / stalagmites, with colour lightings. However, it is deceitful because:
- touring the cave is guided (compulsory), but the guide only tells what's already written (next to the "lion sitting in the jungle", she tells "here you have a lion, there a jungle, which is why this cave is called... " you get the picture...)
- the dull movie at the end of the visit (they rather focus on which personalities visited the place than on how nature shaped the cave)
- the dance projection (which has nothing to do with the place)
- the abundance of rock pits when most of the ground has been flattened (at a point, Noemie spots a curious broken rock resembling to painted polystyrene)
- the entrance fee as expensive as 120 rmb per person (once again, half-price for us, thanks to our student cards)
When getting out, we have the feeling we've been scammed, and it takes an hour of walking to get rid of it. However, getting back to the centre, taking a short break at the hotel already brings us to dinner time (never forget that it's getting tougher to find a decent place after 10pm), hence we eat noodles (everybody's good enough for some change?), and call it a day.

 

Next morning, we get up a bit earlier, but taking off is quite slow due to the flush issue (our room doesn't precisely have the best plumbing). At the tiny bus station, Noemie grabs takeaway dishes before getting on the bus. At first, it seems we're the only passengers, but it doesn't last long (first stop is in front of the station, can you believe it?) and soon, the bus is full. Two hours ride (with a Jackie Chan movie) gives the opportunity to read: in the book his grandma lent him, Beni discovers the intellectual term for douhua: velvet of soybean cheese (which we called silky tofu, correct but less classy). When getting off, a minivan was waiting for two more passengers to leave for...


15/03/2016
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