LoutreSpadon en Chine

LoutreSpadon en Chine

Guilin (02-15_02-20)

Il est presque 23h quand on arrive à Guilin, classé 2ème (derrière Beijing seulement) dans le top 10 des destinations chinoises. Autrement dit, on ne voit pas grand-chose à part les bandes de jeunes qui font la fête et on va à notre guest house, dont le sol est en béton, mais qui est très propre avec une salle de bains toute neuve et plutôt haut de gamme. Et c'est parti pour une grosse nuit!

 

Le réveil est pas très matinal, surtout pour Beni qui a toussé toute la nuit et à le pif bien bouché... Il est déjà midi passé quand on décolle, et à peine rendus à la rivière (100 m de la porte de l'hôtel), un gars nous baratine, en mélangeant chinois et anglais, pour tenter de nous vendre une croisière sur la rivière Li. Ça nous intéresse pas trop (ses tarifs sont plus élevés que ceux proposés par notre guest house) et Noemie lui demande plutôt ou manger un pijiu yu (poisson à la bière, spécialité locale) et il nous amène à un resto de Macao (ou c'est cher et où il n'y a rien de local...). Une fois débarrassés de ce gentil crampon, on va déjeuner un bol de nouilles (très bonnes, mais garniture moyenne) puis on tombe sur un lac avec les pagodes de la lune et du soleil, qu'on ne visite pas (c'est 45 rmb et il n'y a pas vraiment de vue). Ensuite, on va gentiment à la colline de la trompe de l'éléphant (petite soeur d'Etretat, à laquelle elle est jumelée et plutôt ressemblante) mais on est pas d'accord de payer 75 rmb pour visiter un site créé par la nature (surtout quand on sait que les locaux touchent au grand maximum 10% du prix d'entrée, le reste étant échu aux "bonnes oeuvres" du parti). D'ailleurs, ils ont bien plantés des palmiers pour qu'il soit impossible de voir l'arche enjambant l'eau sans casquer. Alors, on choisit d'essayer de faire le tour, et en chemin, on aperçoit un piton surmonté d'une pagode et une colline formant une arche (mais pas sur la rivière) au loin... Qu'on rejoint en suivant la Li. On monte sur le piton nommé Tashan (colline de la pagode), qui nous rappelle certaines vias ferratas andalouses, Beni en profite pour grimpouiller et Noemie fait connaissance avec trois jeunes. C'est une bonne opportunité pour leur demander quels sites ils recommandent, pour des radins de notre espèce ;-). A la descente, la nuit tombe mais on tente quand même d'aller à la "bouche" de la colline d'en face, dite du beau clair de lune, mais, à force de chemins barrés, on arrive au sommet. Ça change de gravir des endroits à la seule lumière de la lune, et ça fait plaisir d'en profiter gratuitement. Ensuite, on marche un bon bout pour reprendre un bus et, vers notre hôtel, il y a un petit dédale de rues de kiosques-restaurants. Noemie y prend un demi ananas rempli de riz aux légumes, et Beni, un petit chaudron de nouilles de riz. Ces dernières sont si savoureuses que Noemie en prend également, ce qui n'est pas vraiment dans ses habitudes... Puis, on rentre se coucher...

 

Et c'est toujours aussi tôt qu'on commence notre journée car il est plus de onze heures quand on sort, prendre un zhou et un mantou sur le chemin du parc aux sept étoiles. C'est une des grandes attractions de Guilin, alors forcément, c'est pas gratuit, mais grâce à nos cartes d'étudiants, on ne paie que moitié prix (37.5 rmb par personne). C'est encore une fois un parc de collines karstiques, ce qui nous plaît sera l'inévitable colline du chameau et les singes qui pullulent dans la forêt (les chinois leurs jettent n'importe quoi à manger, histoire de les filmer de près, ça doit jouer sur la reproduction de la population). Il y a aussi un petit accrobranche (en moyenne 50 rmb par parcours...), un mini site d'escalade (60 rmb) où des prises et même une échelle on été rajoutées sur la paroi, et un zoo (70 rmb). Puis on revient gentiment à l'hôtel pour une lessive ou deux et une nouvelle galère d'ordinateur (se connecter à sa boîte mail est une gageure). Après cette considérable perte de temps, le dîner est tout à fait local: indien :-P Le masala chai est minuscule et trop sucré mais les nans et les plats sont bons. Pour la promenade digestive, on fait court mais on découvre un endroit où l'on peut apercevoir la trompe de l'éléphant gratuitement! On rentre ensuite car on a trouvé de la lecture: des guides sur la Chine!

 

Le lendemain, réveil matinal (7h) car on a réservé une croisière en bateau-bambou! Petite douche, petite course pour acheter deux-trois baozi et du zhou à la courge (bien chaud, au boulgour, miam!), et petit voyage (1h30, tout de même, ponctué du discours en chinois puis en anglais du guide) en bus pour rejoindre le quai de départ. Quand on y est, le guide nous donne les tickets, puis décampe... Les bateaux sont à quatre places, et les filles qui répartissent sont très mal organisées, on poireaute donc un bon moment avant d'avoir un jeune couple pour compléter le notre. Mais ensuite, on a droit a une heure de vogue au milieu d'un paysage magnifique! Au débarcadère, le relais est assuré par des voiturettes (style caddie de golf, version 10 places), la première nous dépose au lieu qui a été choisi pour les coupures de 20 yuans, et la seconde nous jette (le chauffeur n'a pas l'intention de se taper les bouchons...) devant Xinping, c'est à dire à l'autre bout du village où le bus doit nous récupérer. On doit donc se dépêcher, sans parler du guide qui nous harcèle par téléphone, de traverser un village qu'on ne connaît pas pour trouver le parking à bus où tous les autres passagers nous attendent déjà (ça nous a vraiment pris du temps la répartition bateau). Une heure plus tard, soit a déjà 13h, on est à Yangshuo ou l'on loue des vélos (dites cette phrase vite ;-). Cela va nous permettre de faire une très belle balade car beaucoup de chemins sont aménagés et permettent de profiter du paysage au calme. En cours de route, on mange un pijiu yu (le plat local, poisson à la bière) en terrasse, au soleil (qui nous accompagne tout au long de cette journée). Vers 18h, on rend les vélos (sans trop de regrets, la circulation enlève tout le plaisir), et on fait le tour de la ville, qui ressemble à beaucoup d'autres villes touristiques (mêmes étals, produits pas vraiment locaux) alors on s'en retourne par bus (avec de nombreux stops) à Guilin. Et en comptant le temps d'acheter des fruits, il est déjà tard pour manger... Mais, le restaurant (un peu chic, en face des pagodes de la lune et du soleil) nous accepte sans problème, et on y dîne copieusement (raviolis végétariens grillés, riz cuit en bambou, chou mi-cuit à l'ail, et viande avec mantou bruns) pour se coucher avec plein de rêves :-D

 

Qu'avez-vous fait en Chine? On a dormi, marché, et cherché à manger... A nouveau, on décolle à midi, pour prendre des chao niangao (lamelles de gâteau de riz gluant à la sauce pimentée) et les manger au bord de l'eau. Puis, marche le long de la rivière pour atteindre le village des minorités... Qui a fait faillite depuis quelques années (on s'est basé sur une carte de Guilin vieille de presque 10 ans, ça change bien vite ce pays). Un petit détour par le supermarché (on est toujours à la recherche de soupe de gingembre de qualité et de mouchoirs). On continue notre marche en direction de la colline de Shuita (qui peut signifier loutre, mais en l'occurrence pagode de l'eau, d'où petite déception), mais en y arrivant on voit que celle-ci est dotée d'une antenne télé, et on renonce donc à l'ascension. On se rend à la colline de Diecai, qui est en fait un bien joli ensemble de quatre collines, et on profite du "toboggan de la chance", et de la nuit tombante sur le village Song en face (reconstitution en bois, plutôt rare). On repasse par l'hôtel pour une petite lessive, puis on sort chercher un resto où dîner. Le quartier de notre hôtel semble désormais moyen (trop touristique, peu fiable pour l'hygiène), alors on tente le secteur des 4 lacs, mais il n'y a aucun restaurant.. Et en se redirigeant vers nos pénates, on tombe sur une ruelle ou le choix abonde. On s'arrête à un endroit qui propose le repas en seau, riz à volonté, curry pour Noemie, et porc caramélisé et bambou mariné pour Beni (qui est un goinfre, et qui reprend deux nans chez l'indien après). Ensuite, retour et dodo!

 

Toujours de bon matin, on commande deux douhua, au taro (sans sucre, le cuisinier s'exclame ça n'a pas de goût comme ça!) pour Beni, à la mangue et aux billes de tapioca pour Noemie (aussi sans sucre, le cuisinier se répète...). Une fois engloutis, Noemie confirme au cuistot que c'était très bien comme ça, mais il ne comprend pas, pour lui, le sucre, c'est le goût... Ensuite, on marche jusqu'à la poste, avec un arrêt baozi (faut compléter le petit déjeuner). Envoyer un colis, c'est une opération plutôt longue, il faut d'abord que la postière vérifie et scanne le contenu, puis on peut emballer dans un carton, et remplir le bordereau d'envoi (c'est pas vraiment une opération rapide), le faire valider et enfin payer. Entre l'entrée et l'obtention du reçu s'est passé plus d'une heure et demie, mais ça nous enlève 4 kg d'habits d'hiver pour la suite. Puis, on va en bus à la grotte des roseaux chantants. C'est une grotte plutôt immense, avec des concrétions de stalagmites / stalactites assez incroyables, le tout illuminé de mille feux. C'est tout de même bien décevant car la visite est guidée, mais c'est une illustration des nombreux panneaux ("ici vous voyez le lion, là, les arbres de la jungle" dans la cavité nommée le lion regardant la jungle), il y a un film décevant projeté en fin de parcours (ils ont privilégié les infos comme qui a visité la grotte plutôt que comment elle s'est formée... Plus un supplément danse classique sans aucun rapport), la surabondance de pitons alors que le sol à été aménagé est étrange (Noemie remarque un curieux bloc fendu qui ressemble à du sagex peint, contrefaçon?), et c'est plutôt onéreux (120 rmb par entrée, donc encore une fois merci la carte d'étudiant, 60 rmb pour nous). On ressort donc avec une sensation d'escroquerie grotesque dont on se débarrasse par une promenade. Par contre, le temps de retourner au centre, de faire une petite pause à l'hôtel, c'est déjà bien l'heure de dîner (ne jamais oublier qu'après 22h, ça devient compliqué), on prend des pâtes (pour changer) et on appellera ça une journée!

 

Le lendemain, réveil un peu plus tôt, mais le départ est considérablement retardé par quelques petits soucis de plomberie (on a hérité d'une chambre avec une chasse d'eau pas au top...). On se rend à la petite station de bus, Noemie attrape au vol deux plats à l'emporter, et on est les seuls passagers au départ du bus. Mais ça ne dure pas, à peine sorti du parking, le bus s'arrête (premier arrêt en face de la gare, faut le faire!) pour prendre d'autres passagers. Deux heures de bus (avec un Jackie Chan en fond sonore) ça donne l'occasion de lire, et Beni trouve, dans le livre prêté par sa grand-mère, le nom savant du douhua: le velouté de fromage au soya (qu'on a appelé tofu soyeux, ça nous semblait correct). Ensuite, on descend et un minivan nous attendait pour partir à...

 

It's almost 11pm when we reach Guilin, which is number 2 (2nd only to Beijing) in the top ten of chinese destinations. This means we don't see much of it, apart from youngsters partying and our guest house's room (floor is concrete,but it's clean and the bathroom is of high standard and brand new). Nonetheless, we will enjoy a long night :-)

 

Waking up late, especially Beni as he coughed all night and has his nostrils clogged, we get out after noon. By the riverside (a mere 100m from the hotel), a guy blabbers, mixing English and Chinese, tries to sell us a cruise on the Li river (not appealing as the rates proposed by our guest house are cheaper). Noemie asks him where to eat a pijiu yu (local dish, fish cooked in beer) but he takes us to a Macao restaurant (expensive and not local at all). Once we get rid of this sympathetic burden, we grab some cheap noodles (tasty, only the garnish is so-so), then stumble across the moon and sun pagodas (which we don't visit, as you can't go up and it's 45 rmb to get in). We then go to the elephant trunk hill (the place is twinned with Etretat, as it resembles in a smaller size) but we have trouble seeing it, because we're not keen on paying the entrance fee of 75 rmb per person to see what nature has created (moreover, local people get something like 10% of the fee, the rest being given to the party). They even planted palm trees in order to make it impossible to view the arch without paying. Therefore, we try to go around, and doing so, we spot a pagoda standing on a rocky piton and another arch (this one ain't on the river), so we follow the river to get there. We go up the piton named Tashan (pagoda hill), which reminds us iron paths in andalusia, and Beni feels like doing a bit of climbing, while Noemie gets to talk with three young locals. It's an opportunity for us, cheapskates, to ask them which places they recommend. It's already dusk when we go down Tashan, but we try to go to the arch we spotted as it's very close. Though, since a lot of paths are blocked (by rocks or by man-made walls), we end up on the top of the hill, called bright moonlight hill. It's quite enjoyable as the ascension is free, and as there's only the moonlight accompanying us. We walk (a long way) back, and close to the hotel, find a little labyrinth of stalls-restaurants. Noemie buys a rice-filled pineapple, while Beni takes a small cauldron of rice noodles, which are so tasty that Noemie eats one as well (2nd helping? Not of her usual habits...), and the we go to bed.

 

We start the day just a bit earlier than the day before, as it's past 11am, when we grab a zhou and a mantou on the way to the seven star park. It's one of the major sites in Guilin, hence not cheap, but thanks to our student cards, we pay half-price (37.5 rmb per person). Once again, it's a karst peaks park, we enjoy the unmissable camel hill, and the numerous monkeys that abound in the forest (chinese are throwing whatever to eat, so they can have a close picture... Must have a strong impact on their population). There's also a forest adventure park (average of 50 rmb per trail...), a small climbing site (60 rmb) where scales and holds have been added to the rock wall, and a zoo (70 rmb). We then go back to the hotel to do some laundry, and to struggle with computers (as trying to connect to a mailbox is is foolish unless done with your phone). After losing time and temper, dinner is very local, as we eat Indian food :-P Masala chai is bloody expensive and with way too much sugar, but nans and dishes are good. We stroll a bit for digestive matters, and discover a place to see the elephant trunk for free. Then back to the hotel, because we find some good books to read: China guides!

 

Next morning, we get up early (7am), as we've booked a bamboo-boat cruise! Quick shower, quick run to grab a few baozi and pumpkin zhou (hot, with bulgur, yummy), and quick bus ride (well, 1h30, with the guide's speech, on chinese then in english) to reach departure pier. The guide gives us the tickets, then scrams... Boats have for seats, but the girls in charge of filling them are messy, which is why we wait quite a lot before a young couple shows to fill up our boat. The cruise lasts only one hour, but the landscape is magnificent! At landing stage, caddies (10 seats golf style carts) take over for transportation: the first one drops us at the place we can see the exact location that has been chosen for the 20 yuan bill, and the second throws us out (as the driver has no intention of getting stuck in the traffic jam) in front of Xinping, and the rendezvous place with the guide happens to be on the other side of this village. That means we have to hurry, plus the guide is hassling is by phone, to cross a village we don't know just to find a parking lot, where the bus (and all the other passengers as boat distribution really slowed us down) is waiting. We reach Yangshuo at 1pm, and rent bikes, that will allow us to enjoy the countryside, especially since a lot of paths have been arranged for strolling. We ride in the sun, stopping along to eat a pijiu yu on a sunbathed terrace. Around 6pm, we return the bikes (no regrets, riding in the middle of the town traffic is awful) then walk around the town, but it's not that interesting (same stalls and same not local stuff as in any touristic city), so we go back to Guilin by bus (takes about two hours, because of the numerous stops). When we arrive, it's already a bit late, a lot of places are closing, but we find a restaurant (a classy one with view on the moon and sun pagodas) to have a copious dinner: grilled vegetarian ravioli, steamed cabbage with garlic, bamboo rice, and meat with brown mantou) in order to go to bed with a happy belly :-)

 

What did you do in China? We overslept, walked too much, and seeked decent places to eat... Once again, it's midday when we buy chao niangao (slices of glutinous rice cake topped with spicy sauce) and eat them by the river. We then walk along the river to the minorities' village... Which is now permanently closed, due to bankruptcy a few years ago (we relied on a map that is only ten years old, China is sure evolving fast...). We stop by the Walmart (always looking for quality ginger soup and tissues), and walk to Shuita hill, believing it meant otter hill, but, when reaching it, we're disappointed to learn it only means water hill. Moreover, it's in an ugly neighbourhood and had a TV antenna on top. It's enough to discourage us to climb it. Instead, we go to Diecai hill park, as a matter of fact, composed of four hills which we climb. We take the opportunity to test the "Lucky Slide", and enjoy nightfall on the Song village (a reconstruction made of wood, which is quite rare). A little break at the hotel for some more laundry, then stroll for dinner. The hotel neighbourhood doesn't appeal to us anymore (too much tourists and not reliable for hygiene matters), so we try the four lakes' area but there aren't many places open there... Heading back, we stumble across a small alley with lots of open restaurants. We eat a bucket meal, all you can eat rice, topped with curry for Noemie, and caramelised pork and pickled bamboo for Beni (but he's such a glutton, he takes two nans at the Indian place later on). Then back to the hotel to sleep.

 

Early as usual, we order two douhua, without sugar (the cook is dazzled, takes a long time for him to accept not putting sugar...), with taro for Beni, and mango and tapioca pearls for Noemie. Once we're done, Noemie tells the cook it was very good, but he doesn't believe her, as to him, sugar means taste... Then, we walk to the post office, stopping on the way to eat some baozi (in order to complete breakfast). Sending a package is quite long, as the post clerk has to check and scan all the items that will go in, then you wrap that up, then you have to fill the slip (this one is complicated), the clerk validates the slip, and finally you pay. It took more than an hour and a half, but it's going to be four kilos (winter clothes) off our bags for the rest of the trip. We then go, by bus, to the cave of the chanting reeds, which is a huge grotto with incredibly massive stalactites / stalagmites, with colour lightings. However, it is deceitful because:
- touring the cave is guided (compulsory), but the guide only tells what's already written (next to the "lion sitting in the jungle", she tells "here you have a lion, there a jungle, which is why this cave is called... " you get the picture...)
- the dull movie at the end of the visit (they rather focus on which personalities visited the place than on how nature shaped the cave)
- the dance projection (which has nothing to do with the place)
- the abundance of rock pits when most of the ground has been flattened (at a point, Noemie spots a curious broken rock resembling to painted polystyrene)
- the entrance fee as expensive as 120 rmb per person (once again, half-price for us, thanks to our student cards)
When getting out, we have the feeling we've been scammed, and it takes an hour of walking to get rid of it. However, getting back to the centre, taking a short break at the hotel already brings us to dinner time (never forget that it's getting tougher to find a decent place after 10pm), hence we eat noodles (everybody's good enough for some change?), and call it a day.

 

Next morning, we get up a bit earlier, but taking off is quite slow due to the flush issue (our room doesn't precisely have the best plumbing). At the tiny bus station, Noemie grabs takeaway dishes before getting on the bus. At first, it seems we're the only passengers, but it doesn't last long (first stop is in front of the station, can you believe it?) and soon, the bus is full. Two hours ride (with a Jackie Chan movie) gives the opportunity to read: in the book his grandma lent him, Beni discovers the intellectual term for douhua: velvet of soybean cheese (which we called silky tofu, correct but less classy). When getting off, a minivan was waiting for two more passengers to leave for...



15/03/2016
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